L’année 2020 a été compliquée au niveau sportif, entre compétitions annulées ou reportées, et athlètes confinés. Les amoureux du sport n’ont été que plus enthousiastes en 2021. Les stades ont retrouvé leur public, les championnats ont repris de plus belle. Deux gros événements sportifs ont fait vibrer le cœur des passionnés. De tous les sportifs ayant secoué le grand public cette année, c’est Simone Biles que le Time Magazine a nommé athlète de l’année. Comment expliquer le statut d’icône gagné par la gymnaste américaine en quelques mois ?

Une année sportive forte en émotion

Le sport cette année a su passionner des milliards de personnes. Il participe à réchauffer les cœurs des grands amateurs, privés de compétitions pendant plusieurs mois. Si certains pays subissent encore sévèrement les restrictions sanitaires, notamment en termes de confinement et de vols, de nombreux championnats et festivités ont pu reprendre malgré tout.

Les amateurs de tennis, par exemple, ont pu voir Djokovic gagner son 20e titre de Grand Chelem. Il est alors au coude-à-coude avec Federer et Nadal. Le tennisman allait-il faire l’exploit de remporter les 4 Grand Chelem une même année ? Une médaille olympique allait-elle s’ajouter aux victoires ? 

De même, avec le départ de Messi du Barça pour rejoindre le PSG et les rumeurs folles autour du transfert de Mbappé, l’été a vibré foot. Tous les passionnés, après tout, venaient en prime de vivre l’Euro 2020. La compétition, décalée à l’été 2021, voit les Français vivrent avec douleur leur sortie du championnat par l’équipe Suisse.

Les paris se sont déchaînés à cette occasion. Tout au long de la compétition, les matchs cumulent le plus grand nombre de mises. En effet, ls amateurs de sport, après cette année de confinement, ont pris l’habitude du parions sport en ligne, se rendant sur des plateformes spécialisées pour miser sur leur équipe favorite. Ont-ils songé à parier sur la victoire Française face aux All Blacks, au rugby ? Qui se serait imaginé un tel exploit dans la capitale française ?

Les Jeux Olympiques, roi dans la conquête du public

Les athlètes qui ont gagné le cœur du grand public, alors, ont été nombreux sur cette saison 2021. Ils redonnent à tous le goût du sport. Une des compétitions qui s’est le plus démarqué pour faire vibrer les amateurs de tout horizon, ce sont les Jeux Olympiques. Ces derniers se tenaient à Tokyo pendant l’été 2021. C’est une décision qu’ont contesté jusqu’à la dernière seconde de nombreux militants sur place, jugeant le contexte encore trop dangereux.

Pour tenter d’apaiser la situation et de permettre aux Jeux de se tenir tout de même, il avait été décidé de refuser tout public. Peut-être frustrés par l’absence de supporters au sein des stades ou, surtout, parce qu’une majorité des athlètes se rendant sur place fait partie de la génération des millénials, présente sur tous les réseaux, les Jeux Olympiques ont vécu en ligne. La communication autour de l’événement a entraîné de nombreuses ferveurs.

Les thérapeutes et encadrants psychologiques des sportifs ont souligné cette nouvelle force de communication et d’échange. Elle est notamment réalisée par les athlètes eux-mêmes. Ils se filmaient, entre autres, dans leur quotidien sur le campus olympique. Des athlètes australiens, testant leur lit en carton recyclé, aux rugbywomen américaines racontant leurs anecdotes de jeux, la compétition se suivait autant à l’écran, pour les exploits officiels, que sur des applications comme TikTok.

Simone Biles, athlète de l’année 2021

C’est pourtant une personnalité bien plus discrète des réseaux qui fait vibrer la planète cet été-là. Simone Biles, gymnaste américaine, se retrouve en unes de nombreux magazines, pour une action célébrée et critiquée par d’autres. Elle se retire de la compétition, alors qu’elle est la favorite absolue. L’athlète, néanmoins, reste tête froide devant les opinions de chacun. Elle s’en tient à sa décision. Biles, en effet, met l’accent sur l’importance de la santé mentale.

Rapidement, l’athlète se voit érigée en porte-parole des sportifs qui, comme elle, privilégient leur santé psychique. C’est un débat qui avait déjà agité la sphère sportive quelques semaines plus tôt, à Roland-Garros. Naomi Osaka avait, en effet, quitté la compétition. Elle refusait de réaliser les interviews de fin de matchs, un prérequis du tournoi, pour protéger sa santé mentale.

Simone Biles, qui se retire du concours général, puis de celui en équipes et de la plupart des agrès des Jeux Olympiques, renforce ainsi ce besoin de privilégier sa propre santé. L’athlète s’explique être victime de twisties, soit une perte de repères dans l’espace qui l’empêche de réaliser ses enchaînements en toute sécurité. Préférer se retirer, pour soutenir ses coéquipières, alors même qu’elle était favorite – voici la décision forte de Simone Biles. 

Elle reçoit, en partie pour cela, le titre d’athlète de l’année, décerné par le Time. Sans forcément chercher à le devenir, la gymnaste se retrouve pourtant une icône. Elle représente ce mouvement célébrant la priorité de la santé mentale. Ces questions, après tout, sont centrales aux sphères anglophones. Elles se popularisent de plus en plus dans l’ensemble des pays. Cette notion est devenue primordiale, par ailleurs, suite à la période de confinement. Après tout, les athlètes sont passés d’une vie hyperactive, rythmée par les tournois, à des mois isolés.

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