Les contraintes d’aménagement d’une salle de bains, entre autres les surfaces réduites et le taux d’humidité élevé, laissent peu de place à l’improvisation. Pour y répondre de manière durable, le lambris PVC est une excellente solution, il séduit notamment par ses caractéristiques techniques et sa capacité à donner un certain renouveau aux murs. Autre avantage, depuis ces dernières années, il a gagné en finesse, s’est diversifié et les techniques de fabrication permettent aujourd’hui d’obtenir un résultat plus soigné. Il aide à moderniser l’espace sans recourir à des travaux complexes. Comment sélectionner le meilleur type de parement ? Quelles sont les étapes à suivre pour garantir une bonne installation ?
Le choix du bon modèle de lambris PVC selon l’ambiance souhaitée
Un revêtement imitation bois clair permet d’instaurer une atmosphère apaisante et rappelle les intérieurs nordiques. Les veinures discrètes, combinées à une finition mate, donnent une sensation de matière brute sans alourdir les parois pour autant. Des coloris ardoise ou graphite, associés à un effet brillant, accentuent à l’inverse le caractère contemporain de la pièce. Il souligne les lignes d’un mobilier aux formes épurées. De nombreuses personnes préfèrent également choisir un lambris PVC, avec des reliefs qui évoquent la pierre taillée ou le béton ciré. Il convient en particulier aux configurations sobres, où chaque élément est visible dans son aspect simple.
Les motifs géométriques trouvent aussi leur place dans les salles de bains récentes, car ils dynamisent l’espace, il faudra toutefois veiller à ne pas mélanger plusieurs textures dans une seule zone au risque de créer de la confusion. Les tons très clairs donnent aussi une impression d’espace dans les pièces peu ouvertes sur l’extérieur. Le blanc cassé, le beige poudré et le sable doux s’associent facilement à des sols en roche reconstituée ou à des équipements en bois naturel.
Si les couleurs choisies sont au contraire plus marquées comme le bleu nuit ou le vert sauge, une lumière douce permettra d’équilibrer et d’alléger l’ensemble. Le positionnement des éclairages est également important, car il influence le rendu final du revêtement, surtout si la surface du lambris PVC présente des reflets. Enfin, dernier critère à prendre en compte : les largeurs des lames. Les panneaux larges et réguliers donnent une impression d’ordre et agrandissent visuellement les murs, en revanche les formats étroits donnent davantage de dynamisme, mais peuvent aussi réduire la sensation de profondeur.

Comment préparer les murs pour une pose durable et esthétique ?
Les cloisons de la salle de bains doivent être plates, sans aspérités, toute zone montrant une friabilité, même partielle, requiert une consolidation avec un enduit adéquat. Tout résidu de colle, de peinture écaillée ou de moisissure est à enlever. Un ponçage léger, suivi d’un dépoussiérage rigoureux, garantit une excellente accroche. Le nettoyage se fait à sec ou avec un chiffon humide selon la nature du mur, tout en évitant la stagnation excessive d’eau.
Les surfaces brutes, telles que le béton et le plâtre nu, absorbent aussi vite l’humidité ambiante. Une sous-couche adaptée, comme l’acrylique peut permettre de créer une barrière protectrice et de limiter les variations d’adhérence. Le maintien du revêtement existant est possible sur des parois déjà carrelées à condition de vérifier la stabilité des carreaux. Il s’agira ensuite de combler les joints creux et de matifier la cloison avec un abrasif à grain moyen.
Des angles nets assurent également de bons résultats, alors que les coins arrondis ou mal définis sont susceptibles de perturber l’alignement des lames de lambris PVC. Une reprise ponctuelle avec un enduit de finition est l’idéal pour rectifier ce type de défaut. Dans les zones où les murs présentent une légère irrégularité, l’ajout de tasseaux aide à recréer un plan stable, ce dispositif facilite de plus la circulation de l’air à l’arrière des panneaux, un aspect qui réduit la condensation. La vérification de la verticalité des séparations est par ailleurs requise, en particulier dans les pièces anciennes. Un niveau à bulle ou un laser de chantier offre la possibilité de repérer d’éventuels décalages. Pour une correction efficace, l’aide de cales en bois ou PVC, posées derrière la structure porteuse, est absolument nécessaire. Cette précaution évite les tensions sur les fixations et limite les risques de décollement prématuré.
Lambris PVC : opter pour une installation adaptée à l’humidité de la pièce
Une pose par clips ou par vissage sur ossature est appropriée dans les endroits exposés à des projections fréquentes. Les systèmes collés supportent mal les variations thermiques et l’humidité stagnante, surtout en l’absence de ventilation efficace. Un support rapporté, en tasseaux ou en rails PVC, crée un vide technique utile pour la circulation de l’air à l’arrière du revêtement.
Le positionnement des lames influe également sur la durabilité de l’ensemble. Une installation verticale favorise l’écoulement des condensats, tandis qu’une application horizontale tend à ralentir leur évacuation. Ce détail compte en particulier dans les zones proches des sources d’eau, comme les parois adjacentes à une douche et un lavabo. En ce sens, un profil de finition adapté peut permettre de limiter les infiltrations et d’éviter les remontées capillaires. La sélection de jonctions appropriées garantit de plus la résistance à long terme du parement.
La qualité des matériaux utilisés dans la fixation affecte aussi la tenue du lambris PVC. Des vis en acier inoxydable ou des agrafes galvanisées résistent mieux à l’humidité ambiante, en revanche, l’usage de clous standards provoque des points de corrosion visibles au fil du temps. Un espacement régulier entre les éléments porteurs assure de son côté une meilleure répartition des contraintes, par exemple un entraxe de 40 cm offre un bon compromis entre rigidité et souplesse de montage. Les distributeurs spécialisés proposent par ailleurs des lames formulées pour les environnements humides. Leur densité élevée et leur traitement de surface accroissent leur durabilité. Ces modèles conviennent davantage aux salles de bains mal ventilées et aux configurations où la condensation est difficile à évacuer.

Avec quels autres matériaux associer le lambris PVC ?
Le contraste avec le béton ciré est très recherché dans les pièces d’eau, ce type de sol crée un fond neutre qui laisse la paroi texturée en relief. L’absence de joints visibles renforce l’effet de continuité, le mariage fonctionne d’autant mieux avec des teintes mates et des finitions sobres. Par ailleurs, pour personnaliser la pièce et y apporter de la chaleur, les meubles suspendus en bois clair ou en placage de chêne seront parfaits. Leur veinage naturel casse la régularité du support plastique sans entraîner de rupture nette, ces éléments sont parfaits pour compléter le décor sans détourner l’attention.
Et pourquoi ne pas opter pour une robinetterie noire ou chromée pour compléter le tout ? Certains modèles de vasques en résine satinée accentuent l’aspect contemporain de la salle de bains. Le carrelage trouve également sa place, à condition de l’utiliser avec parcimonie. Par exemple, un mur en faïence blanche, posé en quinconce ou en chevrons, crée un contraste harmonieux avec une cloison en PVC et évite un effet monotone.




















































































