Suite au Covid-19, l’économie mondiale avait été annoncée comme désastreuse pour plusieurs mois à venir. Kristalina Georgieva, responsable du FMI, a indiqué que la reprise serait difficile et inégale mais que la récession mondiale sera moins lourde que prévue.

Des chiffres plus optimistes

Kristalina Georgieva a annoncé lors de son discours inaugural des réunions d’automne avec la Banque mondiale que les prévisions du FMI se sont avérées finalement un peu trop pessimistes. L’évolution des deuxième et troisième trimestres a été meilleure que prévu, ce qui a permis une révision à la hausse des prévisions mondiales pour 2020.La directrice générale n’a pas encore dévoilé de chiffres, mais ceux-ci seront publiés dans une semaine.

Le FMI avait prédit fin juin des tendances économiques particulièrement désastreuses pour l’économie mondiale avec une estimation de plus de 12 000 milliards de dollars de pertes cumulées sur 2020 et 2021. Il calculait aussi une prévision de récession de 4,9 % cette année, contre 3 % anticipés en avril.

Bien que les chiffres selon le FMI seront un peu moins bas que prévu, pour les pays, c’est désormais le début d’une très longue ascension, avec une reprise lente, difficile et inégale jusqu’en 2021. Kristalina Georgieva assurait en avril que l’économie mondiale allait prendre de plein fouet les pires conséquences depuis la Grande dépression des années 30.

Une situation économique mondiale très précaire

Bien que la situation soit moins catastrophique qu’annoncé, le Produit intérieur brut (PIB) mondial restera bien en dessous des prévisions qui avait été faites avant l’épidémie de coronavirus. La situation est de plus incertaine, étant donné que la peur d’un nouveau confinement plane sur les entreprises, dont la plupart sont déjà en faillite suite au premier. Tant que la pandémie ne sera pas complètement maîtrisée, l’économie mondiale restera entourée de facteurs instables et donc difficiles à anticiper. Le secteur agricole est aussi touché avec le transport des denrées alimentaires.

Les dettes publiques sont devenues nettement supérieures suite à la contrainte pour les pays de devoir adopter des plans de soutien financier pour leur économie, alors qu’ils subissent déjà de très grosses pertes de production et de revenus, notamment la France et sa capitale Paris. Face à cette situation délicate, il est important de suivre de près la santé économique française, par exemple sur le magazine France Finance.

Au total, le FMI a enregistré plus de 280 milliards de dollars d’engagements de prêts pour 81 pays, soit plus du tiers de ceux approuvés depuis mars. Kristalina Georgieva affirme que le FMI est volontaire pour en faire encore davantage. La dette mondiale atteindra un niveau record d’environ 100 % du PIB pour 2020.

Encourager les pays à augmenter les dépenses publiques

Kristalina Georgieva a tenu à faire passer le message aux gouvernements de dépenser autant que possible pour soutenir leur économie. Elle les encourage à venir en aide aux entreprises et aux personnes les plus vulnérables et à investir, même si cela va de pair avec une augmentation des dépenses publiques.

Le FMI a dévoilé une étude qui montre qu’une augmentation de l’investissement public de seulement 1 % du PIB dans les pays avancés et émergents peut créer jusqu’à 33 millions de nouveaux emplois.

La directrice précise notamment que l’investissement doit se faire dans des projets verts, souvent générateurs d’emplois tout en offrant des rendements plus élevés que les mesures de relance budgétaire classiques.

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