Des chercheurs originaires d’Allemagne viennent de confirmer que la mise en place des purificateurs d’air dans les établissements scolaires permettraient d’éliminer 90% des aérosols contenus dans l’air. Depuis que de nouvelles études démontrent que le COVID-19 est potentiellement transmis dans l’air, des précautions doivent être appliquées.

L’aération est plus que nécessaire

Suite à un test effectué pendant une trentaine de minutes, le purificateur d’air avait éliminé 90% des aérosols de l’air. Le risque d’être infecté par un individu très contagieux est potentiellement réduit. Lors d’une interview, Benedetta Allegranzi, responsable technique de l’OMS pour la prévention et le contrôle des infections, souligne notamment que la transmission aérienne dans les lieux ouverts au public n’est pas exclue. Elle ajoute également que les endroits très fréquentés, qui sont mal ventilés, sont un risque pour la transmission du virus.

Pour garantir la sécurité des élèves dans les écoles, des chercheurs allemands ont testé l’efficacité de quatre purificateurs d’air dans une salle de classe de 27 élèves. A travers cette étude, les chercheurs scientifiques ont pu mesurer le volume de fines particules de poussière, ainsi que la concentration de CO 2. Ils ont par la suite analysé les niveaux de bruit provoqués par les appareils. A l’issue de cette expérimentation, les scientifiques ont également constaté que les purificateurs d’air ont permis de réduire les allergènes et de réduire les fines particules de poussière présentes dans l’air.

L’utilisation de ces appareils performants ne remplacent pas une aération régulière des espaces fermés. Et ce problème est amplifié l’hiver car il faut chauffer la classe. Même avec un radiateur électrique économique, l’aération fait tomber la température. Joachim Curtius, professeur de recherche atmosphérique expérimentale à l’Université de Goethe, et son équipe, ont affirmé l’importance d’ouvrir les fenêtres, mais aussi, de surveiller la concentration de CO 2 dans les salles de classe avec des capteurs de CO 2.

Installer un purificateur chez-soi

De plus en plus de Français sont préoccupés par la pollution de l’air intérieur. Depuis plusieurs années, la pollution de l’air est considéré comme un enjeu de santé publique. Alors que la pollution extérieure est une problématique planétaire, la pollution intérieure peut être jusqu’à 15 fois supérieure selon une étude menée par l’OMS.

Dans les intérieurs, les sources de pollution proviennent généralement de bactéries, de moisissures, de produits d’entretien ou de la pollution importée de l’extérieur. Ces sources de pollution peuvent provoquer des maladies et des gênes respiratoires. L’intérêt d’installer un purificateur chez soi est donc véritable. A travers une interview, Jérôme Louat, ingénieur chez Environnement S.A, l’une des premières entreprises internationales d’instrumentation d’analyse et de mesure de l’environnement, évoque notamment que ces appareils sont efficaces sur plusieurs polluants.

A titre informatif, il existe les purificateurs actifs qui permettent d’aspirer et de recycler l’air de la pièce par le biais d’un système de filtre. Des purificateurs passifs, qui émettent des ions négatifs pour faire tomber les particules nuisibles sur le sol, sont également sur le marché.

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